Tegra Yav est une jeune écrivaine qui fait ses preuves dans la ville de Lubumbashi. Ses textes portent sur le respect des droits de l’enfant et de la jeune fille. Le desk femme de globalinfos.net est allé à la rencontre de cette talentueuse d’à peine 20 ans, une découverte par elle-même.

Qui est Tegra Yav?
Née le 19 août 2001, Mademoiselle Tegra est cadette d’une famille de 2 enfants, et a grandi dans la ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga. Elle est diplômée en sectioncommerciale et administrative, et présentement étudiante en 2ème année gestion des ressources humaines à l’université protestante de lubumbashi (UPL) . Elle est plus connue sous sa casquette d’écrivaine , grâce à sa plume qui fait le tour de la ville.

« J’ai toujours voulu faire quelque chose pour impacter ma communauté depuis toute petite. Et en grandissant, j’ai tout de suite compris que j’étais passionnée par l’écriture en faisant de petits poèmes, et en racontant de petites histoires dans mon journal intime », dit-elle.
Focalisée sur le respect de droit de l’enfant et de la jeune fille, la jeune femme poursuit sa lutte en comptant sur un éveil consciencieux de la part du gouvernement congolais.

« Je veux que le gouvernement se rende compte de tout ce qui se passe dans la vie des enfants démunis, les enfants dits de la rue communément appelé shegués afin de créer de centre de réintégration sociale pour eux et être les parents officiel de ces enfants. Ça c’est ma plus grande attente pour le moment. »
Témoin oculaire de la violation des droits des enfants, Mademoiselle Yav garde ce souvenir et en fait un élément de motivation personnelle.

« Chaque fois que je rentrais de l’école, je voyais mes amis filles comme garçons, jeune comme moi entrain de vagabonder et de vendre. Et je me posais mille et une questions de savoir pourquoi est-ce que ces enfants ne fréquentent pas l’école. Et écrire était et continue à être le seul moyen de transmettre ce message aux autorités ».

Tegra Yav est engagée et animée par le besoin d’œuvrer pour le bien-être des enfants dont les droits sont bafoués.
Pour elle, être écrivaine ne signifie pas seulement passer de longues heures sur un clavier, c’est aussi prendre le temps de se détendre et rien de mieux que s’intéresser à la mode.

Eunice Musau