Dans une correspondance au président de l’Assemblée nationale, le regroupement des organisations de la société civile du Congo veut voir clair sur la non-évolution de la situation économique du pays qui, en 2017, a été caractérisée par la rareté de devises et la baisse des cours de matières premières selon le premier ministre.

Cette situation avait conduit le parlement à voter un budget de 5 milliards de dollars présenté par le gouvernement, avec toutes les conséquences qui devraient en découler, entre autres, les salaires des enseignants et autres fonctionnaires ont perdu la moitié de leur valeur.

Le ROSCICO note que depuis le mois de janvier de l’exercice 2018, le gouvernement a avoué que les recettes des principaux minerais auraient doublé si pas triplé.

Ainsi veut-il obtenir l’éclairage du chef du gouvernement congolais à travers ses trois questions directes : À combien s’élèvent les recettes non budgétisées issues des matières premières dans la période comprise entre janvier et juin 2018.?

Dans quel compte sont logées ces recettes ne pouvant pas faire l’objet d’une quelconque dépense, car non autorisée par la loi de finances 2018?

Comment justifier le taux actuel de dollars qui était monté faute de devises, à ce stade où les principaux métaux font entrer désormais beaucoup de devises ?

Ces  356 associations croient fermement dans la réussite de cette action citoyenne qui doit bénéficier du soutien de la chambre basse du parlement voulue  par le ROSCICO une chambre de représentation du peuple, faute de quoi ces associations se verront dans l’obligation de passer à la vitesse supérieure. Révèle ce courrier sur lequel on peut découvrir les signatures de ; Jean Claude Bukasa et Augustin Bisimua, respectivement secrétaire général et président national de la plateforme

Jean Paul  Mubiayi

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