Entamée mardi, cette mission, entre dans le cadre des enquêtes préliminaires sur les violences post-électorales lors de la dernière présidentielle.

La mission a rencontré des ministres de l’actuel gouvernement, ainsi que le rival du président Ali Bongo, Jean Ping, qui se proclame toujours “président élu”.

Elle s’est entretenue aussi avec une quinzaine d’ONG soutenant les victimes, ainsi que des ambassades occidentales.

Le chef de la section de l’analyse des situations à la CPI, Emeric Rogier, a indiqué à l’Agence France Presse qu’il y a beaucoup de versions contradictoires sur les mêmes faits.

Citant l’exemple du nombre des victimes, Emeric Rogier déclare que celui-ci est dans une fourchette qui va de 3 à 300.

Le porte-parole du gouvernement gabonais a pour sa part rappelé que les experts de la CPI sont venus suite à la saisine des autorités de Libreville.

Quant à l’entourage de Jean Ping, il souhaite que la CPI passe à l’étape suivante, qui est l’étape de l’enquête.

Les conclusions de cette mission seront transmises au parquet de la CPI qui décidera de l’ouverture ou non d’une enquête.

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