28 personnes condamnées à mort, dans le procès en flagrance tenu vendredi devant le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe à la suite des violences marquant la fin du ramadan. 

Les juges ont retenu contre elles notamment les infractions de destruction méchante et association des malfaiteurs. Un prévenu a été condamné à 5 ans de prison pour « rébellion ». Cinq autres ont été acquittés. Le tribunal s’est déclaré incompétent concernant le cas de mineurs.

Le bilan de ces échauffourées est très lourd dans les rangs des forces de l’ordre. Une policière est entre la vie et la mort. 46 autres sont blessés dont 8 dans un état critique. 11 véhicules de la police sont endommagés dont un incendié.

Parmi les civils, la PNC dénombre 4 blessés, 12 véhicules détruits dont 3 véhicules brûlés. 34 personnes ont été interpellées.

Jeudi, Fabrice Albert Puela s’était exprimé au sujet de ces heurts. Le ministre des droits humains avait appelé au sens élevé de responsabilité des leaders religieux afin que pareils incidents ne se reproduisent plus.

Jeff Kalala