Le 8 mars a réussi à s’imposer sur le calendrier comme une des dates importantes à travers l’Univers à l’instar de la Noël, fête du travail avec la lutte pour l’émancipation de la femme.

Et pourtant, cette célébration ne semble pas avoir la signification pour tout le monde, toutes les femmes bien entendu.

En République démocratique du Congo, cette date pose déjà problème dans sa nomenclature, pour les unes, le 08 mars est la fête de la femme, les autres c’est la journée de la femme et certaines autres la journée des droits de la femme.

Ces divergences dans l’appelation ressortent même dans le contenu et la perception. Les congolaise mettent en avant le pagne. Cet habillement considérée comme identité de l’africanite de la femme. Les mœurs ont poussé même les hommes à réprimandé toute femme qui arbore un pantalon ou une jupe non pagne.

Cela étant, rares sont les catégories qui abordent les questions liées à la lutte pour l’égalité des sexes, la promotion de la gent féminine ou encore le sort leur réservé dans les entreprises notamment les inégalités salariales, discrimination et autres.

De fois, quand ces questions sont abordées. Elles le sont à la volée. Le gros des activités sont liées aux festivités. Musique, manger et également la beuverie et la journée est sanctionnée par un jeton de présence.

Les entreprises et autres institutions s’imprègnent à cœur joie pour permettre à leurs personnels féminins de se taper des bons moments, plus des moments récréatifs.

Le pagne est exigé, même les tentatives du gouvernement sous l’ancien premier ministre Augustin Matata Ponyo de détacher le 8 mars au pagne n’ont pas suffit. Le pagne est là et le sera visiblement pendant longtemps.

Mais les entreprises estiment qu’on ne peut pas empêcher les femmes de se réjouir le 08 mars, au regard du parcours et des combats titanesques déjà remportés. Point n’est besoin de se focaliser que sur les guerres qui restent à remporter pour arriver à la victoire finale.

Chris Lumbu