Le 1er mai de chaque année est une journée consacrée à la commémoration des droits des travailleurs. Cette journée est née suite aux nombreuses difficultés auxquelles faisaient face les employés.

Il y a bien longtemps, les travailleurs étaient soumis à des conditions de travail très difficiles parce qu’ils étaient considérés comme la basse classe économique à la merci des employeurs. À la suite de plusieurs revendications des mouvements de travailleurs, ils sont arrivés à la reconnaissance des droits des travailleurs et cela se traduit sur le plan international par la fête des travailleurs, chaque 1er mai de l’année.
Des progrès, oui, mais il reste encore des défis à relever.

« L’employeur doit mettre le travailleur au centre du travail et non l’inverse », a déclaré Maître Patrick Kambala N’zamba, avocat près la cour d’appel du Haut-Katanga.

Et de poursuivre :

Les travailleurs ne sont pas des esclaves, ils ont droit d’avoir un salaire conformément à leur employabilité. Ils ont droit au repos hebdomadaire et aux congés annuels. Ils ont également droit aux soins médicaux et une prise en charge en termes d’assurance “.

Beaucoup de travailleurs voient leurs droits être bafoués, la valeur de leur travail également. Serait-ce un fait qui dénote d’une inconscience vis-à-vis de leurs droits ou plutôt de leurs devoirs ? Selon Maître Patrick Kambala, Il faut encore une sensibilisation à la prise de conscience des droits et devoirs des travailleurs, sensibilisation sans laquelle la fête du 1er mai sera juste une occasion de s’amuser pour les uns, se reposer pour les autres et n’aura aucun sens.

Eunice Musau