C’est depuis le lundi 20 février que les populations de villages environnant la cité de Bunagana dans le territoire de RUTSHURU à la frontière entre la RDC et l’OUGANDA se sont sentis dans l’insécurité. Des éléments identifiés comme les hommes armés du M23 ont fait irruption et seme la terreur dans ce coin, notamment sur les 2 collines SONGA ainsi que le village Matebe. Pris d’assaut par l’armée des FARDC, les hommes du M23 dirigé par le colonel Ezéchiel et colonel MUGABO peu armés n’ont pas pu résister ; ils ont repris fuite vers l’Ouganda d’où ils sont venus ; et ont été capturés par l’armée ougandaise. Plusieurs dizaines des d’hommes armés de 4 kalachnikovs AK47, quelques machettes, des faucilles et des bâtons ont été présentés à la presse.


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C’est une grande réjouissance pour la population de la cité de Bunagana et ses environs Heritier BAHOZI – habitant de Bunagana, nous dit : « je suis très content de notre armée, je suis très content de voir que les FARDC ont chassé le mouvement du M23 qui est réapparu récemment dans le territoire de Rutshuru c’est toute la joie de toute population de Bunagana. »

Dans une mise au point du Mouvement du 23 Mars (M23) adressée aux gouvernements ougandais et congolais, aux médias et aux ONG de droits de l’homme à la date du 22 février 2017 ; reconnaissant les faits, Bertrand BISIMWA le président du mouvement a dit que : « Les ex-combattants du M23 cantonnés au Rwanda et en Ouganda y avaient été désarmés pour les apprêter à la démobilisation et à la réinsertion dans la vie civile. Ils ont attendu cette étape 3 ans durant mais en vain et il n’y a aucune perspective connue au stade actuel dans ce sens. Ceux qui se fatiguent d’attendre choisissent de rentrer pacifiquement dans leur pays pour la vie civile. Notre mouvement estime que le choix du gouvernement d’imposer la guerre aux ex-combattants retournés au pays, les contraignant ainsi à se défendre constitue un signal négatif envoyé à leurs collègues restés dans les centres de cantonnement. Car, ils comprendraient qu’ils ne sont pas les bienvenus dans leur propre pays, ce qui risquerait de conforter la logique de la confrontation. »

Pour sa part, l’armée congolaise parle d’une incursion armée. Un des commandants des FARDC de cette opération a dit : « Dans ses démarches de réattaquer notre pays, le M23 a tenté de nous surprendre, on était là pour répondre, c’est comme ça qu’on les a battus jusqu’à ce qu’ils ont fui et traversé la frontière de l’Ouganda.» 

Les FARDC restent en alerte et continuent à déployer plusieurs troupes le long de la frontière.

 

DJAFFAR AL KATANTY

 

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