Plus de 24 patients qui étaient au centre de transit pour traitement de la maladie à virus Ebola ont réussi à prendre fuite ce jeudi 27 décembre lors de l’attaque de ce centre géré par l’ONG Médecin Sans Frontière par des manifestants en colère contre le report des élections dans les villes de BENI et BUTEMBO pour le mois de Mars 2019.
Ces manifestants majoritairement jeunes, ont saccagé ce centre de traitement Ebola situé à côté du bureau de la zone de Santé de Beni avant d’incendier quelques tentes dans lesquelles se trouvaient les malades dont la plus part des cas étaient en examen.
Selon l’un de ces manifestants, la maladie a été emportée ici pour servir de prétexte à la CENI “Nous sommes fatigués, nous voulons les élections pas rien d’autres, et nous venons de conclure que cette maladie était imaginaire pour servir les politiciens qui veulent s’éterniser au pouvoir cette fois-ci ça ne marchera pas” a souligné un jeune homme parmi les manifestants.
Rappelons que pendant toute la période de la campagne électorale dans cette partie, aucun incident en rapport avec la maladie à virus Ebola encore moins l’insécurité n’avait pas été signalé. Une occasion pour l’évêque Monseigneur Paluku SIKULI MELCHISEDEK d’exprimer son étonnement, À en croire ce numéro 1 de l’église catholique dans le diocèse de Butembo-Beni, avec ce report, les conséquences sont graves “C’est inacceptable, exclure plus d’un million des électeurs, les conséquences seront très graves sur le plan propagation de la maladie et sur la question sécuritaire, c’est inévitable” précise-t-il.
Soulignons qu’aucune activité sociale n’a été organisée en ville de Beni, la journée a été totalement paralysée. 17 manifestants ont été arrêtés par la police, des chaises en plastique, matelas et autres biens du centre de transit et d’isolement ont été emportés par les manifestants
Zachée Mathina
