Les chefs de travaux et assistants de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), œuvrant dans la province du Kasaï, regroupés au sein du Syndicat national des chefs de travaux et assistants (SYNACASS), étaient dans la rue ce mercredi 26 janvier 2022 à Tshikapa, chef lieu de la province du Kasaï.

Cette marche est partie du rond-point Ndjendje en passant par le rond-point 6 heures pour chuter au gouvernorat de province où le mémorandum a été lu et déposé auprès des autorités provinciales.

Dans leur mémorandum, ces cadres exigent à l’État congolais, l’amélioration de leurs conditions de travail notamment la majoration de salaire afin de commencer à toucher 75% de celui d’un professeur ordinaire pour les chefs de travaux et 50% du même salaire pour les assistants et la réduction à 3 % de l’IPR sur la base imposable.

Demandons au gouvernement Congolais de bien traiter les enseignants selon les dispositions contenues dans l’arrêté interministériel n°ESU/CAB.MIN/0036/93 du 25 juin 1993 qui veulent que les chefs de travaux touchent 75% et les assistants 50% de la rémunération des professeurs ordinaires. Le contraire nous oblige de pérenniser notre mouvement de grève“, a déclaré, Félicien Mwambiye Lawulenu, Assistant à l’ISC Tshikapa et porte-parole du SYNACASS/Kasaï qui a lu le mémorandum.

Dans la foulée, le SYNACASS/Kasaï appelle également l’État Congolais à mécaniser les 28.680 Nouvelles Unités et à payer environ 6.000 chefs des travaux à leur grade réel, et aussi à interdire tout recrutement de nouvelles unités jusqu’à la régularisation de la situation des membres du corps scientifique en activité et non payés.

Pour rappel, c’est depuis le 05 janvier dernier que les chefs de travaux et assistants observent un mouvement de grève sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo.

Mpandanjila Mukuna