Ils sont au nombre de 320 jeunes venus de Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa, communément appelés shegués qui ont été acheminé ce jeudi à Kaniama Kasese au service national. Ces jeunes, en majeure partie à la base de l’insécurité, vont être initiés à diverses activités, une forme de rééducation pour être utiles à la société congolaise.

Jean Claude Kamfwa Kimimba, vice-gouverneur du Haut-Katanga qui les a remis au général Kasongo Kabwik du service national, lui a rappelé la nécessité de les rendre importants pour la nation.

Le général Kasongo Kabwik, responsable du service national a précisé qu’il s’agit d’une deuxième vague des jeunes du Haut-Katanga.

“Il s’est agi du transfèrement de la deuxième vague des jeunes que vous appelez communément ici shegués de la province du Haut-Katanga. Les jeunes de Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa étaient concernés leur éducation et réinsertion. La symbolique, c’est que nous continuerons toujours avec ces opérations pour éradiquer ce phénomène qui commençait à prendre de l’ampleur de plus en plus dans les grandes villes de la République où les jeunes gens se donnaient à la criminalité, à la violence au point qu’ils mettaient en mal l’autorité de l’État sur l’ensemble du pays” dit-il lors du transfèrement de ces jeunes à partir de l’aéroport de la Luano.

Et de poursuivre :

“Il n’y a pas eu de relâchement, nous avons toujours pris des vagues d’un chiffre généralement (320) compte tenu de la capacité de l’avion que nous prenons ces jeunes vers Mbuji mayi et ensuite ils prennent la route vers Kaniama Kasese. Ceux qui ont été débarqué, c’est eux qui étaient malades, et on verra si l’évolution est bonne pour les ramener à Kaniama Kasese”.

Certains parents n’ont pas digéré le transfèrement de leurs enfants. Des larmes de crocodiles et ces deniers, d’après le responsable du service national, sont complices des actes de criminalité commis par ces jeunes dans les villes de la province du Haut-Katanga.

“Plusieurs de ces parents savaient que leurs enfants étaient des criminels, et nous avons des témoignages dans cette ville qu’il y a même des parents qui poussaient leurs enfants à allier sur la rue pour ramener quelque chose, et donc il y en a qui sont aussi complices de ce phénomène. Nous pouvons leur rassurer que l’état a pris toutes les dispositions et les bonnes, sur instruction du Chef de l’État, le service national a pris toutes les dispositions pour que ces jeunes soient bien encadrés. L’objectif, c’est que ces enfants soient rééduqués , encadrés pour que demain ils soient utiles à la société. Ils vont vivre dans des conditions que nous jugeons acceptables pour la formation de quelqu’un”.

Il s’agit là d’une deuxième vague des jeunes qui, selon les autorités de la province du Haut-Katanga ont constitué une forme d’insécurité en province. Ces dernières semaines, les villes de Lubumbashi et Kasumbalesa sont le théâtre des cas d’insécurité.

Jeff Kalala