Contrairement à Québec, le Canada confirme sa participation aux IXes Jeux de la Francophonie et enverra une forte délégation des athlètes, des artistes et des officiels à Kinshasa.

« Nous avons pris toutes les dispositions nécessaires en matière de sécurité. La garde présidentielle sera déployée, en plus des policiers. Les athlètes seront escortés entre le village et le site des compétitions, les résidences universitaires sont clôturées, les policiers patrouillent à l’extérieur et une agence privée voit à la protection à l’intérieur, où des caméras ont été ajoutées », précise M. Kwandja président du comité national jeux de la francophonie.

Amertume envers Québec ?

Celui qui est à la tête de l’organisation des Jeux ne cache pas son amère déception face au désengagement de Québec.

« C’est dommage pour le Québec parce qu’il se bat pour maintenir la langue française, et les Jeux de la Francophonie contribuent à la promotion de la langue française. Alors, on est en train de scier l’arbre sur lequel on est assis. »

Pour sa part, Isidore Kwandja président du CNJF ne s’explique pas pourquoi le Québec s’est désisté alors que le Canada et le Nouveau-Brunswick participent. Il souhaite que Québec reconsidère sa décision.

Bwana Muyenga