A l’issue de ses entretiens ce vendredi  27, notamment avec la Cenco, la Ceni et l’Opposition congolaise, l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, a fait clairement savoir que le souhait des États-Unis est de voir toutes les parties prenantes s’employer pour la tenue des élections en 2018.

A cet effet Nikki Haley a exhorté la Ceni à publier rapidement un calendrier électoral clair et réaliste pour, dit-elle, permettre à la communauté congolaise de vivre la démocratie.

La représentante de Donald Trump a signalé qu’au cas où les élections ne sont pas tenues en 2018, la RDC ne pourra plus compter sur l’appui de la communauté internationale.

“…chaque jour que les élections ne sont pas tenues en RDC c’est des femmes qui sont violées, c’est des jeunes gens qui sont enrôlés dans l’armée, et donc le message a été clair, il faut que les élections se tiennent en 2018…” Nikki Haley

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Nikki Haley entourée de Félix Tshisekedi, Pierre Lumbi, Eve Bazaiba et Vital Kamerhe

La délégation de l’opposition congolaise était composée de Felix Tshisekedi président national du Rassop, Pierre Lumbi, président du conseil des sages du Rassop, Vital Kamerhe président national de l’Unc et de madame Ève Bazaiba  secrétaire général du MLC et coordonnatrice nationale du front pour le respect de la constitution.

C’est après toutes ces rencontres que la diplomate américaine s’est rendue au palai de la nation pour rencontrer le Président Joseph Kabila avec qui un entretien a vécu.

D’emblée, le Ministre congolais des affaires étrangères Léonard She Okitundu avait déclaré sur son compte twitter que la représentante des États-Unis vient en RDC pour écouter et non pour donner des leçons.

Jean-Paul Mubiayi

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