La coalition nationale de l’éducation pour tous CONEPT/RDC a organisé samedi 17 février dans plusieurs écoles ciblées de différentes communes de la ville de Kinshasa, une grande campagne de lutte contre la violence juvénile.

Depuis près de quinze ans, la ville de Kinshasa est en proie à la montée de la délinquance juvénile bien identifiée sous le “phénomène Kuluna” dans les communes urbaines et périurbaines. Ce phénomène dont les conséquences aujourd’hui n’épargnent aucune couche sociale, touche essentiellement les adolescents et les jeunes dans la tranche d’âge de 10 à 19 ans. Voilà pourquoi dans le cadre du projet “CLUB de jeunes contre la violence” La CONEPT/RDC, en partenariat avec L’ONG LIVING PEACE INSTITUTE, sur initiative de  PROMUNDO, sur financement de l’ambassade de Suède ainsi qu’avec la facilitation de la direction provinciale de L’EPSP, compte prévenir le problème de la violence juvénile dans la ville province de Kinshasa.

Pour ce faire, les écoles et les centres d’encadrement des enfants en rupture familiale et sociale, ont été ciblés comme lieux d’implantation du projet, dans les communes de BUMBU, KITAMBO et MAKALA. Ce projet veut sensibiliser les élèves, les parents, le personnel de l’école, les membres de la communauté sur le rôle clé que les jeunes et les adolescents peuvent jouer dans la prévention de la violence et dans la promotion de l’égalité du genre mais également les informer sur les problèmes liés à la participation de jeunes et des adolescents dans les groupes violents.

En marge de cette campagne marquant la fin de la deuxième phase de session de groupe, plusieurs manifestations ont eu lieu ce samedi 17 dans les écoles des communes de BUMBU, MAKALA, KITAMBO. A cette occasion, les jeunes ont exhibé, à travers les scénettes, les leçons apprises au cours des différentes sessions. Ensuite quelques jeunes et parents ont procédé par des témoignages pour des améliorations enregistrées après avoir participé à des sessions organisées dans le cadre de ce projet. De même les autorités scolaires et communales, n’ont pas manqué d’exprimer leur satisfaction  quant à l’impact du dit projet au sein de leurs communes respectives.

Il est important de noter que la communauté a été édifiée par les messages élaborés par quelques jeunes, qui sensibilisent sur les méfaits de la violence ainsi que sur les conséquences de la participation des jeunes dont l’âge varie entre 10 et 19 ans aux groupes violents.

Jean-Paul MUBIAYI

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