La réaction n’a pas tardée du côté de l’ancien comité dirigeant de la société Transport au Congo (TRANSCO) après la découverte par le ministre chérubin Okende de 161 bus Transco dans la commune de la N’sele à Kinshasa.

Dans une correspondance signée ce jeudi 23 septembre par Blackson Bongi, directeur général ai, et Rémy Kachoko, président du conseil d’administration, cette ancienne équipe s’inscrit en faux contre les affirmations selon lesquelles ces bus auraient été cachés ou abandonnés.
D’après elle, ces 161 bus Transco ont été déplacés.

Les bus n’ont été ni cachés, ni abandonnés mais déplacés et mis sous garde et surveillance de la Garde Républicaine en détachement à TRANSCO compte tenu des spécificités de la zone du site .
Cet entreposage à titre provisoire a été justifié par l’insuffisance d’espace dans les deux dépôts de l’établissement public avec l’arrivée imminente de nouveaux bus et la difficulté pour le Gouvernement d’octroyer à TRANSCO de nouveaux espaces aménagés ou à aménager. Cette situation n’a pas évoluée jusqu’à ce jour (…) Le ministre des Transports a été dûment saisi par lettre avant de procéder à l’évacuation des bus immobilisés pour des gros problèmes techniques vers les sites de la N’sele“, peut-on lire dans ladite correspondance.

Blackson Bongi, directeur général ai, et Rémy Kachoko, président du conseil d’administration affirment par ailleurs que, ces bus étaient mis à l’écart faute d’un budget qui devrait permettre à la réhabilitation et/ou de reconditionnement des autobus tous acquis dans le tout premier lot de 500 bus livré en 2013.

« Le coût de reconditionnement n’étant pas encore précisé, il sied de préciser qu’il n’y a, à ce jour, aucun budget dûment sollicité encore moins un décaissement spécifique par le trésor public pour cette activité. Cependant, depuis le lancement de ses activités, TRANSCO a bénéficié de quelques subventions pour appuyer le travail de maintenance des autobus. La dernière subvention dans ce cadre a été accordée pour les pièces de rechange d’usage courant suivant la lettre de quitus de la Présidence de la République du 10/04/2019», précise-t-ils.

Bwana Muyenga