Des longues files d’attente sont observées dans différentes stations services dans la ville de Lubumbashi. Cette situation s’explique par la rareté de carburant spécialement l’essence auprès des fournisseurs, et cette rareté occasionne la hausse de prix du carburant. Certaines stations-services, selon le constat fait sur terrain, elles demeurent fermées depuis peu.1 litre d’essence est passé de 1820 à 2100 Francs Congolais.

A ces jours, le carburant est devenu un produit rare dans la ville de Lubumbashi, et cette carence d’essence paralyse la ville dans plusieurs domaines. Il s’agit notamment du transport en commun où le prix est passé de 500 à 1000 francs congolais, voire 1500 fc. C’est le cas de l’arrêt de bus de météo où à partir de 17 h00′, le prix de transport est fixé à 1000 francs congolais pour ceux qui s’arrêtent à météo et 1500 fc pour ceux qui vont jusqu’au niveau de l’arrêt faustin.

Nous sommes obligés de hausser le prix du transport à partir de 17h00 pour avoir au moins un bénéfice, on a pas de choix, aussi longtemps que le prix de carburant restera élevé, nous n’allons pas non plus changé cette méthode” explique un receveur rencontré à l’arrêt de bus de météo, à globalinfos.net

Et d’ajouter:

Nous sommes vraiment fatigué de ces genres de situation, le prix des plusieurs histoires prennent de l’ascenseur du jour au lendemain, nous sommes obligés de faire des longues files d’attente auprès de ceux qui vendent le carburant à un prix abordable 2100fc soit 2500fc le litre au lieu d’aller vers ceux qui vendent 1 litre à 3.000 francs congolais“.

Les chauffeurs de transport en commun et autres détenteurs de véhicule lancent-ils appels aux autorités pour qu’une solution soit trouvée au plus vite.

Les opérateurs économiques du secteur pétrolier de la région du Katanga avaient menacé d’aller en grève. Ils réclamaient notamment une nouvelle structure de prix, une nomenclature devant s’adapter aux réalités sur terrain. Le dialogue avait-il été lancé entre ces opérateurs pétroliers et le gouvernement pour une solution durable.

Joséphine Aloma