C’est le député national élu de Lubumbashi et Président national de l’UNADEF, Christian Mwando Nsimba Kabulo qui a fait cette annonce ce mardi 23 Mai 2017 après avoir été empêché de tenir une conférence-débat avec sa base pour expliquer la mise en œuvre de l’accord de la Saint Sylvestre et la résolution 2348 du conseil de sécurité des nations unies.

La conférence annoncée depuis plus d’une semaine dans la salle Arrupe des Pères Jésuites située sur l’avenue Kilelabalanda, dans la ville de Lubumbashi n’a pas eu lieu tel que prévu. Les éléments de la Police nationale ont été dépêchés sur place en grand nombre pour disperser de nombreux sympathisants qui venaient suivre le message du fils du Patriarche Charles Mwando. Des arrestations sommaires et autres actes de violence ont été signalés lors de cette intervention.

Selon des témoins, les Pères Jésuites, propriétaires de la salle de conférence, auraient été suffisamment intimidés et ordonnés de fermer les portes pour éviter cette manifestation.

Pour Christian Mwando : « ceci est un acte inacceptable. Pour une manifestation dans une salle privée, on n’a pas besoin de tenir informée l’autorité urbaine. »

Il a dénoncé des dérives totalitaires visant à museler la voix de l’opposition. « Ceci se fait sous la barbe, et avec la bénédiction du Président de l’Assemblée nationale qui n’a jamais rien fait depuis 2015 de protéger les élus du peuple dans leurs circonscriptions électorales respectives. C’est pourquoi je prends l’engagement, en tant que député national, d’initier une motion de censure, à mon retour, contre le bureau de l’Assemblée nationale » a lancé le membre du G7.

Christian Mwando a sollicité l’accompagnement des députés, et de la Majorité Présidentielle et de l’Opposition pour mener cette démarche au bout : « depuis 2015 j’ai écrit au Président de l’Assemblée nationale, qui est au centre de tous les coups dont les opposants sont victimes, et depuis lors je n’ai jamais eu à m’adresser à ma base. Je demande donc aux députés (toutes tendances) de ne pas accepter cet état des choses. Un élu a le devoir de rendre compte à sa base. Mon thème était connu, il s’agit d’un sujet d’actualité, mais je ne sais comprendre pourquoi on a déployé la police ».

Sachant que le Président de l’Assemblée nationale a des problèmes même dans sa propre famille politique, cette démarche de Mwando risque de faire parler dans les jours avenirs.

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