L’organisation internationale Human Rights Watch (HRW) appelle la suspension de l’aide militaire aux gouvernements qui soutiennent le M23 ou autres groupes armés responsables d’exactions en RDC

C’est ce qui ressort dans un rapport de cette ONG internationale rendue publique ce lundi 25 juillet 2022.

Dans ce rapport, HRW invite l’ONU, l’Union africaine (UA) et les gouvernements concernés à dénoncer publiquement les exactions du M23 et celles que commettent d’autres en RDC.

“Les sanctions à l’encontre des commandants du M23 devraient être maintenues et étendues à d’autres responsables d’exactions graves, ainsi qu’aux hauts responsables de la région complices des abus du groupe armé. Tout règlement politique devrait rejeter l’amnistie pour les responsables de crimes internationaux graves et ne pas permettre aux commandants du M23 responsables d’abus d’intégrer les FARDC”, recommande l’ONG HRW dans son rapport.

Dans son souhait, le HRW recommande également que l’ONU, l’UA et les partenaires de la RDC se mettent en ensemble sur ce qu’elle appelle “une stratégie de lute contre l’impunité des auteurs d’abus graves, avec un mécanisme de filtrage des services de sécurité et de renseignement, de justice internationalisée et un programme de réparation complet et celui de démobilisation efficace”.

Pour cette organisation internationale, le M23 représente une menace qui doit être prise au sérieux.

“Les civils de l’Est de la RDC ne devraient pas subir de nouvelles atrocités aux mains du M23. L’ONU devrait de toute urgence intensifier ses efforts auprès des autorités nationales et régionales pour éviter que l’histoire ne se répète aux dépens de la population du Nord-Kivu”, rappelle le HRW dans ce rapport.

Des accusations de meurtre de HRW contre le M23, en juin dernier sur des civils accusé de liaison avec les FARDC, ainsi que plusieurs civils de plusieurs villages à la recherche de nourriture et autres provisions.

Plusieurs témoignages contre le groupe armé à propos de leurs exactions récoltées par l’ONG HRW feront bientôt preuve d’analyse.

Mpandanjila Mukuna