Le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante CENI a encore réuni les parties prenantes au processus electorales le jeudi 21 septembre 2023 au palais du peuple a Kinshasa.

Denis Kadima a réitéré l’importance que la CENI accorde aux organisations de la société civile. Notamment, en ce qui concerne la sensibilisation des populations, en véhiculant un message positif à la veille des élections générales.

« La CENI compte beaucoup sur les ONG, les confessions religieuses, les médias pour véhiculer un message correct, car notre objectif c’est d’organiser une élection crédible et apaisée avec une forte participation pour que le choix du peuple soit reflété dans les résultats que nous allons communiquer » a-t-il

Denis Kadima a lancé un appel à toutes les couches de la population pour un accompagnement afin de faire avancer la democratie à travers un comportement citoyen.

« La Commission électorale nationale indépendante organise ce jour le cadre de concertation dans le but de mettre à la disposition des organisations non gouvernementales, des confessions religieuses et des médias toutes les informations sur le processus électoral et plus particulièrement sur le Dispositif électronique de vote (DEV) qui fut appelé par le passé Machine à voter. La loi consacre maintenant ce nom. La Ceni se plie à cet exercice parce qu’elle vous considère comme partenaires privilégiés dans l’éducation électorale des électeurs. Grâce à vos initiatives et activités, tout électeur pourra se présenter, bien préparé, dans les différents bureaux de vote en vue d’y effectuer un choix informé »

Concernant le financement des élections prochaines le président de la CENI souligné que les finances de la CENI dépendent largement du gouvernement et que l’argent est octroyé par tranches, en fonction des besoins. Actuellement, faute de fonds suffisants, la CENI est contrainte de recourir à des découverts bancaires assortis d’intérêts. C’est ainsi que pour alléger la charge financière du gouvernement Denis Kadima a révélé que cette institution d’appui à la démocratie fonctionne grâce à des prêts bancaires.

« Nous avons décidé d’avancer ainsi pour alléger la charge financière du gouvernement, qui a déjà engagé d’importantes dépenses liées aux élections et à d’autres obligations régaliennes. Tout le monde est conscient que nous sommes à peine à trois mois des élections, donc l’argent continuera à affluer. Je ne peux pas dire que nous sommes prêts financièrement, car les besoins sont constants et satisfaits au rythme des ressources gouvernementales, » a déclarer le president de la CENI.

Bwana Muyenga