Peter Kazadi, député provincial de Kinshasa et cadre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS) a réagi ce samedi contre ce qu’il a qualifié de menace du parti Ensemble pour la République de Moïse Katumbi sur la proposition de loi Tshani. Cette proposition de loi a été déposé jeudi dernier et verouille l’accès à la présidence et quelques portefeuilles supposés de souveraineté.

La réaction de Ensemble pour la République me rappelle la situation que nous avons vécu avec le FCC. Vous êtes dans la coalition avec un partenaire qui n’arrête de vous menacer, de vous faire le chantage, de vous intimider. Lorsqu’on est dans une coalition et que le problème se pose, on va vers les amis qu’on suppose être à la base de la situation que vous deplorez pour engager un dialogue. Au sein de l’Union sacrée il n’y a aucun problème, Noël Tshani n’est pas de l’union sacrée mais à la place nous assistons à des attaques dirigées vers le Président de la République, contre l’UDPS comme si c’était l’UDPS qui est derrière Noël Tshani qui est conquérant de l’UDPS, il était candidat à la dernière présidentielle et qu’il pourrait même postuler en 2023. Je demande aux amis de Ensemble d’arrêter avec cette stratégie d’intimidation ” explique t-il sur la réaction de Ensemble pour la République.

Pour ce cadre du parti présidentiel, l’UDPS ne va plus tolérer éternellement des attaques dirigées vers le Chef de l’État.

A l’UDPS nous n’allons pas continuellement accepter qu’on nous accuse, qu’on nous insulte et qu’on nous fasse du chantage éternellement. Ça c’est une mise en garde, prochainement, nous monterons sur nos chevaux pour répliquer.

La proposition de loi Tshani a été déposé jeudi dernier au bureau de l’assemblée nationale par le député Nsingi Pululu. Cette proposition de loi limite l’accès à la présidence de la République uniquement aux personnes issues de père et de mère d’origine congolaise. Le parti de Katumbi avait menacé BDE se retirer de la coalition gouvernementale si la proposition est aligné à l’ordre du jour des matières à traiter dans des plénières.

Jean Paul Mubiayi