Le Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde a reçu ce vendredi 19 janvier 2024 dans son cabinet de travail les gouverneurs des provinces suspendus dernièrement pour fraude électorale et vandalisme lors des élections du 20 décembre dernier. Il s’agit du gouverneur de la Mongola, César IMBAYA, le gouverneur de l’Equateur, Bobo Boloko Bolumbu, gouverneur de la Tshuapa Pancras Bongo Ngoy. Celui de Kinshasa est également concerné par la démarche.

Selon le gouverneur de la Tshuapa, il s’agit d’une occasion pour tous les accusés de donner des explications sur ce qui s’est réellement passé dans leurs provinces respectives.

Vous avez appris que le Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur a pris une décision nous suspendant de nos fonctions jusqu’à l’organisation des élections des nouvelles autorités provinciales, et que nous avons jugé utile de lui adresser nos recours, c’est ce qui a été fait. Et nous sommes venus chercher la suite, échanger avec lui, nous sommes ses collaborateurs et devant de telles situations, nous ne pouvons pas rester à la maison, nous devrions venir échanger avec lui en profondeur sur ce qui a lieu et donner des explications au VPM de l’intérieur. Chacun de nous a donné les explications en rapport avec la situation de sa province, et qu’il va réagir, nous attendons la suite”, à dit à la presse, au sortir de l’audience, Pancras Bongo Ngoy, gouverneur de la Tshuapa.

Pour lui, il y a une implication de leurs détracteurs qui ont amplifié la situation. Ainsi, ils ont introduit des recours et attendent la suite du Vice-Premier ministre et ministre de l’intérieur par rapport à la mesure de suspension jusqu’à l’organisation des nouvelles élections.

Nous devrions nous expliquer. Puisqu’il y a aussi la situation de nos détracteurs. Nous avons été accusés faussement et même par rapport à la CENI, elle ne nous a pas donné le temps de nous justifier. Nous allons à la Cour constitutionnelle avec nos moyens de défense pour que la CENI puisse prouver si celà était vrai, ce qui, à notre avis, est la dénonciation de nos détracteurs”, a-t-il ajouté.