Les éléments de la Police Nationale Congolaise ( PNC) ont dispersé une marche non autorisée en plein centre de la capitale congolaise, Kinshasa. Les manifestants qui ne sont autres que les mouvements citoyens s’insurgent contre le RAM, qui selon eux, doit-être retiré.

Dès lors que l’acte juridique créant le RAM n’est pas annulé, nous continuerons à manifester jusqu’à ce que nous serons écoutés ” a expliqué, Jean KISONGO, militant Filimbi, lors de la marche contre le projet RAM, ce lundi 03 Mai 2021.

Près de 30 militants issus de la lutte pour le chargement (LUCHA), FILIMBI et autres catégories des populations lésées à être arrêtés, puis détenus au Camp LUFUNGULA avant d’être relâchés.

Pour Jean KISONGO, activiste parmi tant d’autres,

Notre arrestation par la police est intervenue pendant qu’on cherchait à se réunir sur le lieu du rendez-vous (rond-point des huileries ) dans la matinée de ce lundi 03 mai. Nous n’avions même pas encore commencé la marche lorsque les policiers commis en grand nombre à la grand place du rond point des huileries sont venus nous séquestrer avant de nous embarquer à bord de leurs jeeps à destination du Camp LUFUNGULA où nous nous retrouvons présentement ” précise t-il.

Et de poursuivre :

Cette action de la police n’arrêtera aucunement les militants dans leur détermination d’obtenir l’annulation de l’acte juridique créant le RAM malgré ces arrestations, nous poursuivons notre marche jusqu’à la primature et les manifestations contre RAM se poursuivront aussi longtemps que le projet sera en vigueur ” a dit pour sa part à Global infos.net, Alain Mulumba, un autre militant Filimbi.

La marche contre le RAM a été organisée en dépit des appels des certaines organisations de la société civile au boycott. Les autorités de la ville n’ont donné d’autorisation aux organisateurs. Quelques journalistes interpellés, puisque confondus aux manifestants, ont été également relâchés.

Jean Paul Mubiayi