Après la visite de l’Ambassadrice des Etats unis auprès des nations unies, les analyses vont dans tous les sens suivant le camp auquel on appartient. À l’opposition on croit à une avancée quant à l’orientation claire donnée pour une date précise des élections, mais du côté de la Majorité ceci coupe cours à toute spéculation sur la date du 31 décembre.

Dieudonné Muenze, communicateur de la Majorité présidentielle souligne que ce passage a permis à ceux qui paressaient  comme des incrédules d’accepter ce que la MP a toujours dit, considérer que le processus électoral est essentiellement technique avant d’être politique. “…du moins nous avons un autre son de cloche qui vient de plusieurs milliers de kilomètres qui permet aux acteurs politiques congolais qui vivent la situation de plus près de comprendre qu’avant 2017 nous n’aurons pas d’élections c’est clair…”

Ce communicateur de la Majorité estime pour sa part que l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU  a plus écouté pendant 2 heures d’entretien avec le chef de l’État l’argumentaire fourni en rapport avec l’organisation des élections au pays.

« …il y en a d’autres qui ont prédit que madame Haley venait pour dire à Josèphe Kabila  de quitter le pouvoir, il n’en a pas été question vous le   savez, un entretien de deux heures ne peut consister de dire à quelqu’un seulement ces bouts de phrase,… madame Nikki a beaucoup plus écouté pendant 2 heures…”

Et au sujet de la transition sans Joseph Kabila au-delà de 2017, proposition alimentée au quotidien par le Rassemblement, Dieudonné Muenze précise que cela n’a pas figuré dans les dires de Nikki Haley, aussi soutient-il que c’est une violation non seulement de la constitution mais surtout des accords dits de la Saint Sylvestre.

Jean-Paul Mubiayi

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