Plusieurs participants à la marche du CLC du 21 janvier qui n’avait même pas eu lieu en raison d’une forte répression policière, avaient été arrêtés à la cathédrale Saint-Joseph de Goma. Parmi eux, 5 militants du mouvement citoyens Lutte pour le Changement « LUCHA » dont une fille, et quelques grandes figures de l’opposition en ville de Goma.

A 2 jours de leurs 2 mois de détention, ils viennent d’être innocentés par le même tribunal qui les avait mis en acquisition pendant tout ce temps. Pour la LUCHA qui a condamné ces arrestations depuis de premier jour, cette libération est une bonne nouvelle.

« C’est d’abord une bonne nouvelle car nos frères et sœurs nous manquaient au tant. Mais nous condamnons cette arrestation et surtout cette détention sans fondement qui n’a que faire perdre le temps à nos courageux et patriotes militants. La police congolaise doit savoir que les manifestants pacifiques ne sont pas soumis aux arrestations. Aussi, le TRIPaix ne doit plus continuer à garder injustement de militants pacifiques en prison sans aucune infraction. » s’est confié à nous depuis Sri Lanka, Ghislain MUHIWA, membre de la cellule de Communication du mouvement.

Ainsi Parfait MUHANI, Justin MUTABESHA, François KAHOMBO, Ben KAMUNTU, et Rachel PIMENT sont en fin libre, aucune charge n’a été retenue contre eux. Selon le mouvement citoyen, cette décision n’est pas de la volonté du TRIPaix de Goma, mais plutôt le résultat coups des pressions citoyenne que ces militants ont étés acquittés.

« Ce n’est pas par la volonté du tribunal de paix que nos camarades ont été acquittés, c’est grâce à la pression de milliers de congolais et au manque de prévue pour les inculper.» a dit Ghislain MUHIWA avant de continuer en remerciant ceux qui, selon eux, fait pression au TRIPaix de Goma pour cette affaire ; « Manifester pacifiquement n’a jamais étais un crime dans un pays démocratique. Nous profitons pour remercier toutes les personnes qui ont organisé différentes actions pour exiger la libération de nos camarades ; Grace à leur pression, la justice à acquitter Nos camarades et grâce à leurs mots d’encouragement nos camarades ont su résisté devant cette oppression. »

La commission d’enquête mixte sur les événements qui s’étaient déroulés lors cette manifestation et celle du 31 décembre 2018 créée par madame la ministre des Droits Humains n’inspire pas confiance aux militants de la LUCHA car plusieurs autre enquêtes auraient déjà été faites sans leurs résultats soient convaincants. « Le défi se trouve au niveau de son indépendance et à sa capacité de dire la vérité » assume MUHIWA.

C’est en quoi G. MUHIWA craint pour l’avenir des tous les militants pour la cause du peuple. « Ce n’est pas seulement pour eux que nous craignons, mais pour tous ceux qui, aujourd’hui disent courageusement haut ce que le pouvoir ne veut pas. Le pouvoir veut museler toute les voix qui veulent dénoncer ses mauvais actes. La bonne nouvelle heureusement, est que même si la répression est là, la Lucha ne reculera pas. Nous allons continuer à mobiliser le peuple pour chasser Joseph Kabila du pouvoir. » A-t-il conclu.

Djaffar AL KATANTY

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