Au cours de cette lettre ouverte au nouvel adhérent du FCC, historien de son état et professeur d’université, la militante de la Lucha exprime la mort dans l’âme pour une figure de proue de son pays qui selon elle, accepte de cautionner par sa signature, sans réfléchir deux fois sur l’histoire qu’il est sensé connaître, la stratégie du chaos mise en place par un régime qui tue et emprisonne les dignes fils du terroir pour leurs opinions.

Cependant que les universitaires congolais se réunissaient au centre Béthanie pour signer le manifeste sur l’impossibilité du 3e mandat présidentiel au pays.

« Cher professeur, en tant qu’historien, vous aurez sans doute noté le paradoxe mémorable de cette journée du samedi 14 juillet 2018 : pendant qu’une centaine d’universitaires signaient un manifeste historique contre le 3e mandat pour lequel Joseph Kabila se bat et soumet tout un peuple en esclavage, vous avez choisi, vous, en ce jour-là, de dévoiler vos accointances avec ce pouvoir illégitime et décadent. »

Selon la jeune combattante Gloria Senga, l’acte posé par le professeur Elikia Mbokolo, non seulement il frise la haute trahison, mais aussi dévoile t’il ses accointances avec le régime de Kinshasa dont les traces se laissaient voir depuis le dialogue de la cité de l’Union Africaine, selon la même source, « Elikia Mbokolo était perçu entrain de caresser le pouvoir de Joseph Kabila dans le sens du poil afin de s’assurer, révèle-t-elle d’une retraite dorée, cela au détriment du peuple ».

La plume de Gloria Senga n’a pas tari jusqu’au moment où elle a pris acte de l’auto exclusion de l’historien Elikia Mbokolo de l’histoire des congolais qui luttent encore pour leur liberté ainsi que pour leur dignité. « Cher professeur, je termine cette lettre en vous disant que l’historien que vous êtes est sorti de l’histoire ce samedi 14 juillet 2018. Il s’agit de l’histoire de tout un peuple qui lutte pour la liberté et la dignité de ses enfants. Vous êtes sorti de l’histoire de nos combats. Vous êtes sorti de la mémoire des opprimés qui n’écouteront plus jamais vos “Mémoires d’un continent” », a-t-elle conclu.

Jean-Paul MUBIAYI

 

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