Il y a quelques jours la société civile et les mouvements citoyens ont lancé un message appelant à des manifestations ce mercredi 15 novembre pour réclamer le départ du Président Joseph Kabila du pouvoir d’ici le 31 décembre 2017.
Sur l’ensemble du pays ce mot d’ordre, aussi soutenu par le Rassemblement de l’opposition, a été suivi de manière différente.
Kinshasa sans activités …
La ville de Kinshasa s’est réveillée ce mercredi sur une note inhabituelle. Plusieurs écoles n’ont pas ouvert leurs portes, des commerces sont restés fermés et des lieux de négoce étaient déserts.
La ville de Kinshasa n’a pas tourné comme dans ses habitudes selon une source de la société civile alors que la Majorité présidentielle parle d’un échec de cet appel à la ville morte.
Jean-Paul MUBIAYI
Lubumbashi, des poches de violence…
La commune de la Kenya a été le point le plus chaud en ce 15 novembre jour des manifestations appelées par l’opposition. Deux véhicules brulés et des lieux de négoce déserts, c’est le constat fait dans cette commune rouge de Lubumbashi.
Un autre foyer de tension a été signalé au quartier Kaleja dans la commune de Kampemba. Ces coins ont connu cette situation alors que Matshipisha le fief de l’opposition était investi par la police qui a placé son quartier général dans ce coin.
Goma, ville morte malgré l’interdiction du Gouverneur…
La ville de Goma a manqué sa vie habituelle en ce mercredi, les activités sont restées paralysées sur une bonne partie de la journée. Cette ville a connu plusieurs arrestations à partir du mardi 14 novembre pendant la sensibilisation de la société civile et des mouvements citoyens.
Plus de 20 personnes arrêtées selon la société civile alors que dans la ville de Bukavu on parle d’un jeune garçon qui a été pris par la police.
À Kasindi on annonce un bilan de 14 personnes dont 9 membres de Lucha. Kisangani 2 personnes arrêtées, 1 à Kindu, 13 à Idjwi et 12 à Matadi.
Djaffar AL KATANTY
