Compté parmi les pays modèles du continent, le Botswana en sait quelque chose pour avoir facilité une fois des pourparlers en RDC, par le truchement de son ancien président le feu Ketumile Johny Masire, dit Ket Masire.

Un jour après la nième manifestation anti régime, le Botswana appelle Joseph Kabila à quitter le pouvoir, dans un communiqué qu’on peut retrouver sur le site de BBC Afrique, le gouvernement botswanais exhorte l’actuel chef de l’État congolais de quitter le pouvoir et d’ouvrir une voiture à l’instauration d’un nouveau régime politique. A en croire la même source, le ministère Botswanais des affaires étrangères affirme que le climat s’est politiquement dégradé en RDC “parce-que son chef a retardé avec persistance les élections et a perdu le contrôle de la sécurité de son pays.”

En outre le Botswana exhorte la communauté internationale à mettre d’avantage la pression sur la majorité présidentielle congolaise pour l’amener à renoncer au pouvoir

Après la marche du dimanche 25 février organisée par le comité laïc de coordination catholique, Kinshasa a enregistré une fois de plus une perte d’un activiste de droits de l’homme, Rossy Mukendi abattu à bout portant par un élément de la police congolaise.

D’après les témoignages recueillis par globalinfos sur le lieu du deuil, la mère du défunt du nom de Mado NGALULA affirme que c’est la major Carine Lokeso qui aurait abattu son fils aîné, mais la police nationale a dans un communiqué dans la soirée du lundi présenté le brigadier Tokis KUMBO comme bourreau de ROSSY MUKENDI. Selon la police, l’agent Tokis a fait usage d’une balle en caoutchouc à moins de 20 m sur sa cible, volant défendre son commandant d’unité en la personne de Carine LOKESO qui était face à une foule hostile

Au chapitre de réactions, les forces acquises au changement dont fait partie notamment l’UDA du député Claudel André Lubaya, tout en félicitant la population pour sa mobilisation tous azimut à travers le pays, dénoncent et condamnent l’usage délibéré des armes de guerre contre les paisibles populations sans défense. Pour la majorité présidentielle, Alain ATUNDU LIONGO, porte-parole de la plateforme, le rassemblement de partis de l’opposition doit cesser avec la politique de l’Autriche, et faire confiance aux propos de Joseph Kabila devant le congrès, selon lesquels il sera respectueux de la constitution.

Ce lundi 26 février alors qu’il prenait la parole devant le conseil des droits de l’homme réuni à Genève, le haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Zeid Rad al Hussein avait dénoncé des abattoirs d’êtres humains, en RDC, en Syrie, au Burundi, au Yemen et en Birmanie

Jean-Paul MUBIAYI

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