La tension reste tendue ces derniers jours entre l’armée congolaise et le groupe rebelle dénommé M23.
D’après plusieurs sources, la position militaire des FARDC au niveau de Kibumba en territoire de Nyiragongo a été attaquée et sur place des munitions et ténues appartenant à l’armée rwandaise ont été ramassées.

Face à ces allégations, le gouvernement congolais a convoqué une réunion de crise à la primature.

D’après le ministre de la communication Patrick Muyaya “Il est établi suivant les éléments que nous avons reçu du terrain, qu’en tout cas des soupçons se cristallisent sur un soutien qu’aurait reçu le M-23 de la part du Rwanda. A ce propos, nous avons activé le mécanisme de suivi”, disait-il.

Malgré cela, la République démocratique du Congo qui est attaquée n’a pas reçu le soutien de la communauté internationale. Excepté l’Union africaine qui appelé les M23 a abandonné les combats, l’Union européenne a, quant elle, gardé le silence. On peut remarquer aussi un silence inquiétant de la part de l’ONU dans son ensemble.

Ce qui révolte la députée nationale Marie- Ange Mushobekwa, d’autant plus que lors des affrontements entre la Russie et l’Ukraine, le monde s’est mobilisé pour soutenir la cause de l’Ukraine. Ce qui n’est pas le cas pour son pays la RDC.

“Eux mobilisent toute l’Afrique pour soutenir l’Ukraine et condamner la Russie. Mais ils deviennent aveugles et muets lorsque notre pays la RDC est attaqué entraînant des milliers d’enfants et de femmes à la rue, sans toit ni nourriture. Notre libération doit être d’abord mentale”, estime-t-elle.

Bwana Muyenga