Déborah Kabange a obtenu son diplôme d’État en pédagogie. Amoureuse de la mode, elle a appris la couture. À son arrivée à l’université, elle a cherché une branche qui aurait trait au stylisme. Sa passion pour ses études l’emmène à une distinction. Ensuite, elle découvre sa vocation.

Cette semaine, le Desk femme de globalinfos.net vous fait découvrir le profil d’une conseillère matrimoniale et écrivaine.

Une promesse ferme faite à son père, qui deviendra une réalité…

Je n’ai jamais rêvé d’être ce que je suis aujourd’hui. Ça m’étonne de me découvrir. Qui l’eut cru ? (Rires) . Je me rappelle que je disais toujours à mon père que je ne déposerais jamais de demande d’emploi, où que ce soit. J’ai pris cette décision à l’époque où je venais d’obtenir mon diplôme d’État en modélisme, en 2011, à ISAMM Lubumbashi. J’avais traité un sujet qui m’avait beaucoup plu, la sérigraphie artisanale, différente de la sérigraphie industrielle, pour propulser ceux qui s’y connaissent et qui sont créatifs. J’estimais que par manque de moyens, ils pouvaient valoriser leur savoir-faire à leur manière. J’avais l’ambition d’ouvrir une industrie de sérigraphie artisanale, promesse que j’ai faite à mon père.

La jeune célibataire découvre sa vocation…

Quand j’étais fiancée à mon actuel mari, certains couples venaient chercher conseil auprès de nous. Au fur et à mesure que je grandissais, j’ai compris que c’était ma vocation. C’est ainsi que je suis devenue conseillère matrimoniale…

Pas à pas, le premier livre paraît

Depuis un moment, j’écrivais chaque idée qui me passait par la tête, chaque phrase qui me venait à l’esprit, jusqu’à ce qu’un jour, mon frère qui a une maison d’édition, Judd’art, me fasse réaliser le potentiel que j’avais. Il m’a montré la possibilité d’écrire des livres. Mon premier livre s’intitule : « La femme, à côté ou derrière l’homme ». J’espère que ce ne sera pas le dernier et que d’autres viendront.

Bien qu’elle n’encourage pas, Déborah Kabange n’est pas non plus contre la revendication des droits de la femme…

Au regard de la société actuelle, la femme est embrouillée par l’émancipation. Je ne suis pas contre, mais je n’encourage pas non plus. Ces revendications des droits ont dérouté la femme. C’est le cas de la journée internationale de la femme, au cours de laquelle les femmes se livrent à des pratiques honteuses, simplement parce qu’il y a un certain décret. Je crois que nous sommes sous la loi de la complémentarité, il n’y a pas d’homme sans femme, ni de femme sans homme. Si chacun doit faire ce qu’il est appelé à faire, je pense qu’il n’y aurait pas de combat. La femme dérape à tout bout de champs, alors que sa place est partout.

S’agissant de la vie de couple, la difficulté la plus récurrente est que chacun veut être à la place de l’autre, le dominer. À cet effet, le couple ne peut vivre pleinement sa vie conjugale.

Un mot à la femme/épouse, une créature merveilleuse…

Tu es une créature si merveilleuse renfermant beaucoup de potentialités non exploitées. Travailles-y sans complexe. Ne veuille pas prendre la place de l’homme, il reste ton chef et compagnon de tous les jours.

Déborah Kabange Ngoy est épouse et mère de 3 enfants. Elle est conseillère matrimoniale, un métier qui est difficilement accepté dans notre société. Étant consciente de son apport, elle répond aux invitations des chaînes de télévision et de différentes conférences. Elle est déterminée à venir en aide aux couples en général et particulièrement aux femmes, grâce à son livre que vous devez absolument vous procurer « La femme à côté ou derrière l’homme ». Pour finir, Déborah Kabange Ngoy est artiste musicienne, une voix angélique.

Eunice Musau