La plupart des stations-services restent fermées pour le quatrième jour consécutif dans la ville de Lubumbashi et autres villes de la province du Haut-Katanga.

Depuis vendredi, les pétroliers de la zone sud ont mis à exécution leur menace d’arrêt d’activités pour réclamer au gouvernement de tenir sa promesse d’une nouvelle structure des prix et le paiement de manque à gagner.

Dans la foulée, le prix du carburant à pris de l’envol chez les revendeurs. Un bidon de 20 litres est passé à plus de 100 000 FC contre 69 000 Fc avant la grève.

L’effet d’entraînement se fait déjà sentir dans le transport en commun. La course dans un taxi est passée de 1500 FC à 2000 FC et de 1000Fc à 1500 FC pour le taxibus. La situation s’envenime le soir ou le prix du transport est lié aux humeurs des chauffeurs.

Les élèves et les parents sont les premières victimes de cette hausse suivie des travailleurs dans une ville où le secteur du transport est l’apanage des particuliers exclusivement suite à l’absence de l’état dans le secteur.

Bwana Muyenga