Plusieurs recommandations ont été formulées en faveur des professionnels des médias , à l’issue d’un atelier sur l’évaluation des outils de surveillance et des mécanismes de protection des journalistes, organisé par L’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) avec l’appui d’internwes au centre Arupe du 12 au 13 mai à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga.

Parmi ces recommandations :

– Vulgariser la nouvelle loi auprès des journalistes, personnalités politiques, et militaires . Et ce, par l’UNPC, le CSAC et par les organisations corporatives des journalistes via des ateliers de formation ;

– Vulgariser le plan d’action des Nations unies sur la sécurité des journalistes par l’UNPC;

– Faire un plaidoyer auprès des conseils de sécurité (national et provincial) pour la sécurisation des professionnels des médias par l’UNPC et le CSAC ;

– Sensibiliser la conscience professionnelle du journaliste par l’UNPC;

– Assurer régulièrement les unités et connexion internet des journalistes par leurs maisons de presse ;

– Au professionnel des médias, de toujours surveiller ses arrières : ne pas prendre n’importe quel Taxi, ne pas avoir un seul itinéraire. Être toujours vigilant ;

– Aux journalistes, de ne pas négliger une menace quelconque . Et surtout dénoncer cela ;

– Documenter les incidents de sécurité ;

– Aux journalistes de ne jamais aller seul répondre aux invitations. Et surtout connaitre les conditions d’accès aux endroits stratégiques sur terrain ;

– Aux professionnels des médias, de toujours travailler en collaboration avec les consœurs et confrères ;

– Réactiver le travail d’ensemble entre journalistes et d’autres organismes comme les droits de l’homme, la MONUSCO etc ;

– Actualiser le système d’alerte en initiant les journaliste à l’utilisation du système NEMO, qui permet de localiser et d’identifier la personne qui est en danger pour lui venir en aide, au moyen d’un logiciel ;

– Aux promoteurs des maisons de presse, de revoir, la ligne budgétaire pour assurer l’indépendance financière du journaliste ;

– Au gouvernement, d’élargir la redevance dans les médias privés qui remplissent les conditions. Pas seulement à la RTNC ;

– Respecter la loi sur l’aide directe financière des médias par le gouvernement ;

– Assainir le milieu professionnel par le blocage de naissance des chaînes de médias en désordre ;

– À l’UNPC de mettre à la disposition de chaque rédaction et de chaque journaliste le code d’éthique et de déontologie du journaliste congolais ;

– Renforcer les mesures d’octroi des cartes de presse aux journalistes par l’UNPC, ne pas en procurer à quelqu’un sans niveau;

– Créer une plate – forme d’alerte en identifiant un groupe restreint des répondants à qui sera responsabilisé la tâche de faire le suivi des cas ;

– Créer une unité de protection au sein de l’UNPC pour analyser minutieusement les cas ;

– Vulgariser le rapport final de l’atelier aux autres concernés du secteurs en vu de créer un forum pour la cause ;

– Le respect strict du code et éthique déontologique par les journalistes afin de donner des bonnes raisons aux DDH d’assurer leurs défense ;

– Que les journalistes se procurent la carte de presse qui assure leurs identités professionnelle pour leur sécurité;

– La graduation de l’évaluation des risques par les journalistes;

– L’UNPC doit insister sur la signature des contrats des journalistes avec leurs employeurs, par l’inspection du travail. Ce qui permet au journaliste d’être indépendant.

Il faut noter que ces recommandations cadrent avec la nouvelle loi
N°23/009 du 13 Mars 2023, fixant les modalités de l’exercice de la Liberté de la Presse, d’information d’émission par la Radio et la Télévision, la Presse Ecrite ou tout autre moyen de communication en R.D.Congo et sont adressées notamment au gouvernement, au CSAC, à l’UNPC et aux maisons de presse.

Les prenants part à ces travaux ont martelé sur le suivi de toutes ces recommandations pour leurs mise en vigueur afin d’assurer dans la mesure du possible la sécurité des journalistes.

 

Ruth KUTEMBA