“C’est un honneur et un réel plaisir de se retrouver à ces assises,après deux ans d’absence due au contexte mondial caractérisé par la crise de pandémie covid-19. Point n’est besoin de vous rappeler que ces assises permettent à nos différents pays, de présenter les opportunités de leurs secteurs miniers respectifs ainsi que leurs activités annexes connexes. Pour moi, c’est une deuxième participation à ce forum après l’édition 2020 où j’étais venu en qualité de Directeur Général de la grande entreprise minière étatique de mon pays, la Gécamines. Donc on plaide auprès du Gouvernement, et aujourd’hui je reviens dans la peau du Chef du Gouvernement.
Pour parler de la République Démocratique du Congo,
Située au centre de l’Afrique, avec près de 100 millions d’habitants, dont 65% de jeunes, la République Démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste d’Afrique.
Elle partage ses frontières avec neuf pays.
Les ressources minérales dont regorge la République Démocratique du Congo sont nombreuses, diversifiées, facilement accessibles, pour plusieurs sites et exploitables” dit-il dans son discours de ce mardi à Cape Town en Afrique du Sud.

Jean Michel Sama Lukonde a vanté les ressources qu’on peut retrouver en RDC, une façon d’attirer les investisseurs présents à ce forum international.

 

“Elles comprennent des métaux de base, métaux ferreux et non-ferreux, des substances minérales précieuses et semi-précieuses, des minéraux industriels, despierres couleurs ainsi qu’une variété de ressources énergétiques. A date, parmi celles qui sont exploitées, nous avons notamment le cuivre, le cobalt, le zinc, l’étain, le manganèse, l’or, le diamant, la cassitérite, la wolframite et le coltan ainsi qu’une perspective court terme d’exploiter le lithium et nickel” poursuit-il.

 

Puisque les richesses congolaises ne sont pas encore explorées à 100%, le Chef du gouvernement central parle de l’intensification de la recherche géologique au pays.

“La République Démocratique du Congo n’est cependant explorée approximativement qu’à 19%des potentialités! C’est la raison pour laquelle une intensification de la recherche géologique et minière s’avère indispensable. Cela conduit le gouvernement à planifier une meilleure valorisation des ressources minérales pouvant aller jusqu’à la certification de leurs réserves. C’est dans ce sens qu’un Plan stratégique national d’exploration de certification des réserves minérales, portant sur l’ensemble du Territoire National,a été élaboré, mettant en exergue notamment six blocs d’intérêt minier évident, renfermant des zones de recherches géologiques intéressantes.Il s’agit des blocs Kasaï, Katanga, Equateur, Kivu, Kongo-Central et Kwilu” déclare t-il à Indaba Mining.

 

Et de poursuivre :

“Aussi le Gouvernement que je dirige s’attèle-t-il, grâce à son Service Géologique National, à procéder à la cartographie géologique nationale ainsi qu’à la certification des réserves minérales nationales, dont la plupart appartiennent aux entreprises minières du Portefeuille de l’État, telles la GECAMINES, la MIBA, la SOKIMO, la SAKIMA, et d’autres encore.
Ceci est une opportunité qui s’offre à tout investisseur intéressé par le secteur économique, dans le cadre des partenariats gagnant-gagnant”.

Le Forum international de Indaba Mining s’est ouvert lundi en République Sud-africaine. La délégation de la RDC est conduite par Jean Michel Sama Lukonde Kyenge. Des investisseurs, responsables des provinces minières et spécialistes du secteur sont à Cape Town pour vendre positivement l’image des ressources minières du pays.

Jeff Kalala