La population de la ville de Mbujimayi, chef lieu du Kasaï-Oriental observe depuis la semaine dernière une hausse vertigineuse de prix de maïs sur le marché.

D’après le constat fait ce jeudi mai 2022, une mesurette de ce produit alimentaire d’environ 3 kg communément appelée “Meka” qui se vendait à 2500 se négocie actuellement à 3300, voire 3500 FC.

Quelques vendeuses approchées, lient ce calvaire alimentaire à la surtaxation au niveau du péage ainsi qu’au coût de transport.

” Le maïs a connu une variation du prix suite à l’augmentation du transport et aussi à la multiplicité des taxes au péage de Lubilanji. C’est ce qui est à la base de la flambée du prix de ce produit vivrier. Si vous n’en êtes pas au courant, c’est depuis le mois de mars dernier qu’a débuté cette flambée. Tous ces temps, la mesurette se vendait à 2300 ou 2500 FC“, s’indigne une vendeuse de ce produit de première nécessité.

De son côté, un autre commençant recommande à l’État de réduire le coût de transport et des taxes pour décanter “cette dure épreuve”.

” Le mieux à faire, l’État doit réduire le coût de transport et des taxes au péage. Nous les ravitailleurs, nous achetions les maïs à partir de Kaniama (province de Haut-Lomami) et nous payions à 700 FC, maintenant on paye à 1000 FC par mesurette. Actuellement, le maïs s’achète à 1300 FC au niveau du ravitaillement, quand nous ajoutons 1000 FC de transport, ça fait 2300. Arrivés au niveau du péage, on nous demande encore 200 FC par mesurette. Et lorsque nous devons payer le péage de Kaniama à Mbuji-Mayi, comparez cela au prix du meka de maïs, vous comprendrez ce que gagne le commerçant”, se plaint-il.

Les autorités politico-administratives de la province du Kasaï-Oriental ne se sont pas encore exprimées quant à ce.

Mpandanjila Mukuna