Le transport en commun est un casse-tête ce lundi à Kinshasa. Une situation qui s’explique par un mouvement de grève déclenché par les taximen qui s’insurgent contre les tracasseries sont ils sont victimes de la part des agents de la police de circulation routière et ceux qui sont dans les services de transport.

« Les chauffeurs sont en grève pour protester contre les tracasseries des policiers et des agents de service de transport. Les policiers arrêtent les chauffeurs et les véhicules, ils confisquent même les recettes réalisées auprès des receveurs des bus », a expliqué Jean Mutombo, président de l’Association des chauffeurs du Congo (ACCO) Kinshasa.

Seuls les véhicules personnels sont visibles dans différents tronçons. Les voitures et les bus assurant le transport en commun sont quasi invisibles. A Tshangu, les motos-taxis ont également décidé de grever.

La situation est vécue dans plusieurs coins de la capitale notamment sur le boulevard Lumumba au quartier Debonhomme, où des colonnes de marchands convergent vers le centre-ville faute de véhicules.

Elle est pareille du côté de Limete 18ème jusqu’à la 1ère rue. Quelques finalistes trouvés sur place se voient obligés de faire le pied pour arriver à leurs centres d’examen de la hors-session. Certains automobilistes qui ont osé sortir leurs engins font la surenchère en triplant le prix de la course. Il faut signaler que les jeunes policiers “Ujana” sont mis en cause dans ce dossier.

La police confirme la grogne des chauffeurs et pointe des jeunes policiers communément appelés « Ujana ». Elle entend se réunir en vue de prendre une décision quant à cette grève de trop.

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