Trois trafiquants présumés d’une tonne et demie d’ivoire de contrebande ont été mis la main ce mercredi 18 mai et transférés vite au parquet de Lubumbashi (RDC).

Ce butin récupéré a été présenté à la presse et aux autorités dans l’enceinte d’un hôtel de cette ville de la République démocratique du Congo cadre choisi comme lieu de livraison que la saisie a eu lieu.

Au moins 1.500kgs d’ivoire, emballés dans 18 sacs, sont gardés à l’inspection judiciaire, et cette prise représente de 80 à 100 éléphants tués pour leurs défenses.

” Quand vous regardez les ivoires, ils sont issus d’éléphants adultes. C’est un massacre ? Oui. Mais le problème est que si on pouvait situer la zone de provenance et déterminer le rythme de braconnage, je crois qu’on pourrait facilement voir quelle est la zone la plus fragile en terme de criminalité environnementale », a indiqué Sabin Mande, activiste de la protection de l’environnement.

Précisons que selon une source judiciaire cinq personnes au total ont été arrêtées, dont deux se sont échappés pendant qu’ils étaient à l’interrogatoire. Et les restes, tous congolais, ont déclaré d’après la même source d’être de simples transporteurs, ne connaissant ni la provenance ni la destination de cet ivoire.

“Les propriétaires de la cargaison seraient ceux qui se sont échappés”, auraient-ils ajouté.

L’origine et la destination de cet ivoire ne sont pas encore connues, mais certaines ONG pensent que ces défenses d’éléphants proviendraient de pays d’Afrique australe.

Bwana Muyenga