Le cadre de concertation de la société civile a réuni les femmes politiques évoluant dans différents partis et regroupements politiques pour une séance de vulgarisation sur la nouvelle loi électorale ce jeudi 1er Septembre 2022.

Cet atelier avait pour objectif de vulgariser la loi N°22/029 du 29 juin 2022 portant organisation des élections présidentielles, législatives, provinciales, Urbaines, municipales et locales telle que modifiée par la loi N°17/013 du 24 Décembre 2017.
Clarifier et comprendre les innovations apportées par cette loi ainsi pousser les responsables des partis politiques, mouvements associatifs de mettre de mécanismes de surveillance électorale et observations pour un processus électoral crédible, transparent et appaisé a signalé Madame Scholas Mutoke , team leader thématique Élections.

Madame Maguy Kanayi Mushitu, chef de service urbain Genre et représentante de CAFCO, cadre de concertation des femmes a revenue sur le cycle électoral question de permettre à toutes les parties prenantes d’affûter leur armes en tenant compte de chaque étape afin de la capitaliser positivement dans le but de conquérir le pouvoir conformément à la constitution congolaise.

Jeff Mbiya, chargé des programmes de l’asbl Afia mama a vulgarisé et fait comprendre les 9 innovations apportées à la loi électorale révisé en juin dernier selon l’esprit du législateur en évitant les responsables des partis politiques et futurs de s’investir dans la surveillance électorale dans la mobilisation, fidélisation et consolidation de leurs bases électorales Respectives.

L’orateur est revenu sur l’introduction du seuil de recevabilité des listes et sur la distinction des inéligibilités définitives pour les crimes et celles temporaires pour les autres infractions, en rappelant à l’assistance de veiller sur la situation judiciaire de leurs candidats et suppléants afin de ne pas tomber dans le piège d’irrecevabilité de la liste conformément à l’article 22 de la loi électorale révisée.

Il a enfin invité les femmes Politiques de constituer de lobbying au sein de leurs partis politiques en capitalisant leur dividendes démographique dans la constitution des listes des candidats pour les élections générales de 2023 selon l’esprit du législateur qui a prit en compte la dimension genre.

Signalons que les participants à cet atelier ont salué cette initiative citoyenne et constructive en sollicitant la continuité de cette vulgarisation et sensibilisation communautaire de cette loi pour son appropriation et suivi.

Bwana Muyenga