Au total quatre personnes assimilées aux miliciens Mai-Mai ont été tuées lors d’une attaque contre le camp militaire de Rughenda dans la ville de Butembo, située dans la province du Nord-Kivu. Les victimes sont notamment trois hommes et une femme qui faisaient partie d’un groupe de miliciens ayant attaqué le camp militaire aux environs de 22 heures locales. S’en est suivi des échanges de tirs avec les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Des habitants des quartiers situés dans les périphéries disent avoir entendu des tirs sporadiques pendant environ une heure. Ce mardi matin, la situation est sous contrôle, rassure à la presse locale, le maire de Butembo, Sylvain Kanyamanda qui indique que les FARDC n’ont enregistré aucune perte en vie humaine ni de blessé. Ce camp est érigé à l’aérodrome de Rughenda. Cet incident n’affecte toutefois pas le trafic aérien.

Cette attaque intervient après la présentation dans la journée du même lundi des groupes d’une trentaine de présumés criminels

appréhendés par les services de sécurité de Butembo. Parmi eux, six sont présentés par le maire comme des miliciens Mai-Mai du groupe de Muhambalyaki qui envisageaient, d’après Sylvain Kanyamanda, d’attaquer la ville le 15 avril dernier, en marge de manifestations anti-Monusco. Selon le maire, ils avaient notamment prévu d’attaquer la base de la Monusco ainsi que le camp militaire de Rughenda, attaquée la soirée du lundi.

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