Le mouvement de grève des enseignants du réseau catholique commence à inquiéter plusieurs personnes en République démocratique du Congo. Des réactions fusent de partout pour apporter des pistes de solutions pour le dénouement de la grève.

Beaucoup d’organisations demandent aux autorités compétentes de privilégier le dialogue pour qu’il y ait entente entre les deux parties.

Bienvenue Matumo, un des militants de la LUCHA a, dans un message sur son compte Twitter lundi 11 octobre 2021, souligné qu’un état qui se veut démocratique, le forcing n’a pas sa place.

[…] Qu’il ait le temps de réfléchir avant de poser des actes, c’est à l’avantage de la République. Ceux qui manifestent par la grève ont sûrement une motivation locale qui est fondée, l’état doit dialoguer avec eux”, a-t-il écrit sur son compte Twitter.

Lundi, plusieurs élèves des écoles conventionnées catholiques ont improvisé une marche au centre ville de Lubumbashi jusqu’au gouvernorat pour exiger la reprise des cours à l’instar d’autres écoles. Les élèves ont rencontré la ministre provinciale de l’EPST qui leur a promis une suite favorable.

A Kinshasa, le ministre Tony Mwaba a convoqué les coordinateurs des écoles catholiques et es délégués de l’intersyndicale pour leur demander la reprise des cours. Ces derniers exigent l’augmentation de leur salaires à hauteur de 100 000 FC( 50 USD) par enseignants, alors que le gouvernement n’a su ajouter que 20 000 FC pour les enseignants des centres urbains et 40 000 FC pour ceux des milieux ruraux

Rappelons que depuis la date prévue pour la rentrée scolaire en République démocratique du Congo, les enseignants ont décidé de ne pas répondre présents. Et ce, pour demander au ministre de l’EPST, Tonny Mwaba, de palier aux problèmes des nouvelles unités et des non-payés.

Bwana Muyenga