Il s’agit des organisations formelles de la société civile qui ont appelé le gouverneur congolais « à mettre sur pieds un comité de suivi de la gestion des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo (RDC) ». Au delà de la signature d’un accord avec le Groupe Ventora de l’Israëlien Dan Gertler portant notamment sur la restitution des actifs pétroliers et miniers, celles-ci ont lancé cet appel dans une déclaration rendue publique, à l’issue de la séance de restitution organisée par le collectif des organisations de la société civile ayant participé à la table ronde organisée par la présidence de la République du 13 au 14 avril 2022, sur l’accord signé entre la RDC et le Groupe Ventora.

“Nous appelons de tous nos vœux la mise sur pieds d’un comité de suivi de la gestion des ressources naturelles, qui sera un cadre de concertation permanente entre les décideurs et la société civile pour des questions spécifiquement liées à la gestion de nos ressources naturelles”, lit-on dans ce document parvenu à notre rédaction de Globalinfos.net.

Aussi, ces activistes ont expliqué ” qu’il serait utile pour la République, que des termes de cet accord soient publiés afin de permettre aux citoyens d’en prendre connaissance et renforcer leur foi en l’avenir radieux de notre pays”.

Ces derniers ” disent endosser toutes les recommandations faites par les signataires de la déclaration à l’issue de la table ronde organisée par la présidence de République du 13 au 14 avril dernier “.

La signature de cet accord avec l’Israëlien Dan Gertler, ” va apporter plusieurs avantages aux congolais “, selon les explications qui ont été fournies à ces acteurs de la société civile.

Contexte

République Démocratique du Congo a signé, jeudi 24 février 2022, un accord à l’amiable avec l’homme d’affaires israélien Dan Gertler, patron du groupe Ventora mettant ainsi fin au contentieux judiciaire qui les opposait depuis de nombreuses années. À en croire l’Exécutif de la RDC, cet arrangement devrait lui permettre de récupérer les blocs et actifs concernés, évalués à près de trois milliards USD.

Jean Paul Mubiayi