La plénière de ce mercredi 29 septembre 2021 à l’assemblée nationale fera sans doute date dans les annales de la législature en cours à la chambre basse du parlement. Loin des clivages politiques, les députés ont été unanimes sur la question de la perception de la “taxe RAM” après la question orale adressée à Augustin Kibassa Ministre ministre des PT-NTIC

Le débat était plus que houleux. 76 députés ont demandé la parole à l’issue de l’exposé de ce membre du gouvernement sur cette taxe qui fait couler encre et salives en RDC.

Les élus du peuple toute tendance confondue, majorité ou opposition ont demandé au ministre Kibassa de retirer carrément cette perception au risque de subir une motion de défiance.

Le député Léon Nemba Lema dit Papa Molière a qualifié RAM d“une escroquerie à ciel ouvert, un deal entre copains” à la Presidence_RDC “qui se partage les butins”. “Le President lui-même est contre cette affaire”, insiste-t-il en appelant ses collègues à sanctionner.

“Le ministre collecte, perçoit, constate la Dépense, liquide et l’enterre”, a dit le député Mondole qui a constaté qu’avec cette taxe constitue un “manque du respect au peuple congolais et de la répression nationale, il s’agit de l’entretien de la pauvreté”.

Le député Hubert Furughuta, élu de la ville de Goma, a pour sa part demandé carrément la “démission immédiate” du ministre des PTNTIC Augustin Kibassa par “respect au peuple”.

Très tranchante, la députée Odette Mwamba a révélé des tentatives de corruption dans la salle “Je tiens à féliciter les collègues qui malgré la circulation de l’argent dans cette salle, ils ont tenu à défendre l’intérêt de notre peuple” des propos qui ont soulevé un tollé jusqu’à une bagarre…

Le député Daniel safu de renchérir “Il faut arrêter cette aventure qui ressemble à une escroquerie populaire”, demande au ministre des PT-Ntic de “rembourser” tous les crédits déjà soutirés par le ministère via les télécoms.

Augustin Kibassa Maliba a dit avoir entendu des propos”choquants” adressés à son endroit. Il a 48 heures pour donner sa réplique.

Bwana Muyenga