Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont également abordé la situation sécuritaire dans l’est de la RDC, au cours de leur rencontre bilatérale de deux jours sanctionnée par une conférence de presse conjointe ce samedi 26 juin à Goma (Nord-Kivu). Le Chef de l’Etat rwandais a reconnu « l’absence de paix et l’instabilité » dans l’est congolais, et qui d’après ses propres termes, avaient des conséquences sur son pays.

Pour ce faire, il a indiqué qu’il a convenu avec son homologue congolais, de travailler pour la restauration de la paix dans l’est du pays.

Cela n’est pas possible lorsque nos frères voisins connaissent une certaine instabilité. C’est pourquoi, le Président Tshisekedi et moi-même convenons que l’absence de paix et de stabilité ne soit pas une situation permanente dans nos deux pays. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous habituer à cette situation “, a-t-il dit répondant à la question d’un journaliste congolais.

Paul Kagame a salué une nouvelle fois l’état de siège décrété par Félix Tshisekedi dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Les efforts conjoints pour le retour de la paix dans cette partie doivent « commencer par la décision du Président Tshisekedi [l’état de siège] ainsi que des mesures qui suivront afin de traiter les causes profondes de l’insécurité dans cette région », a-t-il laissé entendre.

« Et l’essentiel est que nous puissions travailler main dans la main. Le Rwanda s’engage à consentir d’efforts et cela en collaboration avec la République démocratique du Congo dans le respect de sa souveraineté nationale (…) le Rwanda est prêt à prêter mains fortes à la RDC dans la mesure de nos moyens », a ajouté Paul Kagame.

Le Président rwandais ne précise pas cependant la nature de contribution que Kigali va apporter pour ramener la paix dans la partie orientale congolaise.

« Il ne s’agit pas de détails à divulguer en public, nous devons nous préparer à jouer notre rôle afin de faire face aux problèmes, je pense que nous avons tous les moyens, nous avons attendu trop longtemps pour faire face à ces problèmes », a indiqué M. Kagame.

Joséphine Aloma