Une tension d’observe depuis quelques jours entre les ressortissants de la province du Kasaï et ceux du Bandundu vivant à Tshikapa. Certains ressortissants du Bandundu se disent victimes de tribalisme à Tshikapa où ils se sont réfugiés à la base de la Mission onusienne. Une situation qui a suscité l’indignation.

lntervenant ce lundi 2 mai 2022 au débriefing au chapiteau du Pullman Karavia de Lubumbashi après la clôture des assises sur la cohabitation pacifique entre les communautés, le gouverneur du Kasaï, Dieudonné Pieme a appelé les ressortissants de l’espace Kasaï à privilégier son hospitalité légendaire et de ne pas céder dans le système de vengeance.

“Nous venons de résoudre un problème entre autorités au Grand Katanga et nous avons pris la résolution d’organiser le suivi des décisions prises ici au niveau du Kasaï. Il est important que la population du Kasaï fasse preuve de son hospitalité légendaire et ne pas glisser dans le système de vengeance pour s’attaquer aux autres citoyens qui viennent des autres provinces. Notre province est un carrefour qui reçoit pratiquement tout le monde. Le Grand Kivu, le Grand Bandundu en passant par le Grand Katanga et que la ville de Tshikapa qui est cosmopolite est une ville qui doit recevoir tout le monde”, a indiqué le gouverneur du Kasaï.

Et de poursuivre :

“J’invite donc le peuple du Kasaï à se retenir de tout comportement qui pourrait conduire à la mauvaise compréhension de ce qui s’est passé au Katanga parce que les Kasaïens n’ont pas été maltraités au Katanga. De la même manière, j’en appelle au peuple du grand Kasaï de faire honneur au président de la République et d’afficher l’hospitalité légendaire qui est la leur”.

Pour rappel, la table ronde entre les provinces du Kasaï et celles du Katanga a été convoquée par le Président de la RDC, Félix Tshisekedi qui tenait à comprendre et trouver des solutions autour des tensions entre les deux espaces. Lors de la clôture de ces assises au chapiteau du Pullman Karavia de Lubumbashi, Félix Antoine Tshisekedi a appelé à l’humanisme et la tolérance entre les deux espaces.

Mpandanjila Mukuna