L’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte vont se retrouver du 3 au 5 avril à Kinshasa pour une réunion tripartite sur la construction controversée par Addis Abeba d’un barrage hydroélectrique géant sur le Nil, qui perturbe le Caire et Khartoum.

Les ministres des Affaires étrangères de l’Ethiopie, de l’Egypte et du Soudan doivent se retrouver autour du chef de l’Etat congolais Félix Tshisekedi qui exerce la présidence de l’Union africaine (UA), ont indiqué mercredi à l’AFP deux sources au sein du la présidence congolaise et du ministère congolais des Affaires étrangères.

Cette réunion “devrait, sauf changement, se tenir en présence de Félix Tshisekedi et du président de la Commission de l’UA, le Tchadien Moussa Faki Mahamat”, précisait l’hebdomadaire Jeune Afrique.

Le barrage de la Grande Renaissance éthiopienne (GERD), amené à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique, est depuis son lancement en 2011 source de tensions entre l’Ethiopie d’une part, et le Soudan et l’Egypte, situés en aval, d’autre part.

L’Egypte le considère comme une menace pour son approvisionnement en eau, car il dépend du Nil pour environ 97% de son irrigation et son eau potable.

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