Les habitants des grandes villes de la RDC ont répondu à l’appel du Collectif d’Actions de la Société Civile (CASC) à une série des journées ville-mortes en date des 30 et 31 octobre ainsi que le 01 novembre 2017.

L’objectif était de réclamer le départ de Joseph Kabila, président de la république dont le mandat a pris fin il y a une année, et demander la tenue des élections.

Dans un communiqué signé le jeudi 01 Novembre, le mouvement citoyen LUCHA a dressé son bilan de ces journées ville-morte.

Ce mouvement a rendu hommage à Jotame (11 ans), Gustave Kambale (20 ans), Jean-Louis Kikandi (19 ans), Rémy Mulwana (19 ans) et Obedi Mumbere (20 ans), tombés sous les balles lors des violences qui ont émaillé la journée de lundi 30 octobre 2017 à Goma.

La LUCHA s’est également inclinée devant la mémoire de l’agent de police Lambert MUNGANGA KAPALATA, lapidé à mort au quartier Majengo à Goma, lors des accrochages entre policiers et jeunes du de ce quartier.

 «Aujourd’hui plus que jamais, il est évident que personne ne peut libérer notre Peuple s’il ne se lève pas lui-même pour se défendre, quoiqu’il lui en coûte. Nous sommes 80 millions ! Tenons-nous prêts à montrer à nos oppresseurs et au reste du monde que notre destin ne peut plus dépendre des palabres, des fourberies sans fin des politiciens, ou encore des mirages venus d’ailleurs. » Continue le communiqué.

La LUCHA dénonce le massacre commis par les forces de sécurité contre des
civils, et parfois des enfants, par l’usage brutal et disproportionné de la force ; et exige la libération immédiate et sans condition de toutes les personnes arrêtées arbitrairement le lundi 30 octobre à Goma par la police et les agents des services de renseignement.

Djaffar AL KATANTY

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