L’entreprise SAMCRETE, chargée de la construction de la route Mbuji-Mayi – Kananga, est dans la tourmente. Selon un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), SAMCRETE n’a pas respecté le cahier des charges et a accumulé des retards importants dans l’exécution du projet. L’IGF demande la surséance du paiement des factures de SAMCRETE.

Le ministre des Infrastructures, travaux publics et reconstruction (ITPR) avait déjà alerté sur les défaillances de SAMCRETE en février 2023, lors d’une visite sur le terrain. Il avait constaté que les travaux étaient loin d’être achevés, malgré le délai de 33 mois prévu initialement. Il avait également déploré la mauvaise qualité des matériaux utilisés et le non-respect des normes environnementales.

SAMCRETE bénéficie du soutien du Fonds de promotion de l’industrie (FPI) pour des raisons obscures, FPI finance le projet à hauteur de 150 millions de dollars.

La route Mbuji-Mayi – Kananga, longue de 186 kilomètres, est un axe stratégique pour le développement économique et social du Kasaï-Oriental et du Kasaï-Central. Sa réhabilitation est attendue depuis plus de 40 ans par les populations locales, qui souffrent de l’enclavement et de la dégradation des infrastructures routières.

 

Merveille Mp