Le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jacques Kyabula Katwe a réuni, en urgence, ce vendredi, les différents services de sécurité pour tabler notamment de la question autour de l’incendie qui s’est déclaré à la résidence du ministre provincial de l’intérieur, sécurité, décentralisation, affaires coutumières, droit humains et relations avec la société civile, Éric Muta Ndala.

D’après le compte rendu lu par le ministre provincial de la communication Aerts Joseph Kayumba, la maison principale n’a pas été touchée, juste la paillote.

En effet, un incendie a été signalé à la résidence du ministre de l’intérieur et en urgence une commission ad hoc d’enquête a été constituée et est descendue sur terrain pour un constat selon lequel le feu a concerné la paillote située en avant plan de la maison dans le coin gauche. Celle-ci était initialement couverte des pailles au-dessus desquelles étaient plaquées des tuiles. La maison principale est intacte, les enquêtes sont en cours pour élucider le fait en attendant les résultats “, dit-il dans son compte rendu.

L’incendie a provoqué des soulèvements dans le chef des jeunes de l’union nationale des Fédéralistes du Congo ( UNAFEC) parti où il est président fédéral dans le Haut-Katanga. Ils ont brûlé des pneus et perturbé les activités socio-économiques dans la commune de la Kenya, fief de l’UNAFEC. Le gouvernement provincial a, à l’occasion, appelé au calme.

Le conseil provincial de sécurité appelle toute la population lushoise au calme et à ne pas céder à toute intoxication et à toute manipulation de l’information“, a-t-il poursuivi.

Éric Muta Ndala est ministre provincial de l’intérieur et sécurité dans le Haut-Katanga. Depuis quelques jours, il s’est rendu en dehors du pays alors qu’il y a eu un mandat d’amener le concernant, émis par le procureur général près la cour de cassation dans le cadre du dossier de disparition de 120 tonnes de cathode de cuivre de Tenke Fungurume Mining. Depuis, les relations entre lui, en passant par l’UNAFEC, et l’autorité provinciale ne sont plus au beau fixe.

 

Ruth KUTEMBA